Staycation : rester et décrocher

En période de pandémie mondiale, les gens sont à la recherche de méthode de rechange pour profiter de leurs congés et décrocher de la routine. Une tendance qui s’est développée dans les dernières années pourrait faire partie des solutions : le staycation. Explications.

Qu’est-ce que le staycation?

D’abord, ce terme vient de la contraction des mots anglais stay (rester) et vacation (vacances). C’est donc plutôt explicite en soi : on reste ici pour nos vacances; que ce soit à la maison, dans la région ou dans la province. Ce mouvement part du principe que l’on peut décrocher sans partir loin et prône des valeurs autant économique qu’écologique.

Les avantages du staycation

Le gros plus : le prix. Les déplacements représentent souvent la dépense la plus importante d’un budget voyage. En coupant sur le prix du billet d’avion, de la croisière ou de l’essence, on peut économiser ou se payer de petits plaisirs auxquels on ne succombe pas en temps normal.

Le staycation donne également l’opportunité de faire ce que nous reportons toujours à plus tard : visiter l’exposition que l’on se promet de voir depuis des mois au musée, essayer ce nouveau restaurant, faire le roadtrip sur la Côte-Nord dont on a rêvé pendant des années…C’est aussi une formule qui requiert moins de temps de préparation et d’organisation.

staycation

Comment faire du staycation?

C’est plutôt simple!

Étape 1 : On reste dans le confort de sa maison ou on se dégote un hébergement qui nous plaît.

Étape 2 : On explore les environs de sa région en faisant des activités qui nous font plaisir, incluant ne rien faire si ça nous branche.

Un exemple? Les Singapouriens sont de fervents adeptes des vacances sédentaires. Il n’est pas rare qu’ils se réservent un week-end dans un des hôtels de luxe de la cité-État, le plus connu étant le Marina Bay Sands. Ils profitent tout simplement des services et activités sur place : se faire masser, aller voir un spectacle, manger dans un bon restaurant, magasiner. Bref, tout pour se changer les idées. C’est un phénomène que l’on observe aussi au Québec. Selon Christiane Germain de Groupe Germain Hôtels, en 2018, 20 à 30% des clients qui séjournent dans ses hôtels la fin de semaine n’habitent pas très loin.

Singapour

_

L’idée vous plaît? Par la force des choses, il est certain que dans les prochains mois, nous n’aurons pas le choix de nous tourner vers les voyages de proximité. Le bon côté des choses, c’est que le Québec offre de belles possibilités. Et rappelons-nous que l’objectif des vacances c’est avant tout d’en sortir reposer et décrocher du quotidien.

Bon staycation!