L’Abitibi-Témiscamingue, au-delà des mythes

Envie de sortir des sentiers battus cet été? Explorez cette région unique qu’est l’Abitibi-Témiscamingue. Situé à la frontière de l’Ontario et ponctué par des forêts luxuriantes, des lacs poissonneux, des villes dynamiques et des villages pittoresques, ce petit coin de paradis est encore méconnu des touristes. Pour la découvrir, nous démentirons 4 mythes complètement faux sur cette région.

Loin des yeux, loin du cœur

Beaucoup pensent que l’Abitibi-Témiscamingue est une région bien trop lointaine à visiter. Détrompez-vous! En partant des grandes villes, la route est moins longue que celle menant en Gaspésie, par exemple. En plus, les paysages naturels qui marquent cette route ont tout le nécessaire pour nous faire décrocher et apprécier le trajet. On pense notamment à la magnifique réserve faunique de La Vérendrye. Comptant plus de 4000 lacs et quelques sentiers de randonnées, c’est un réel paradis pour les amoureux de la nature. Pssst! Pourquoi ne pas couper votre route en deux en y faisant un arrêt pique-nique?

Une région sans activités

Contrairement à la pensée commune, cette région regorge d’activités culturelles. Marquée par la 5e grande ruée vers l’or en Amérique du Nord, l’histoire de l’Abitibi est évidemment intimement liée à celle de l’exploitation des ressources naturelles du territoire. D’ailleurs, la Cité de l’Or, la mine Canadian Malartic et le Musée minéralogique de l’Abitibi-Témiscamingue font partie des incontournables pour retracer l’histoire de la région et expérimenter le métier. Plusieurs autres attraits sont devenus des incontournables au fil des ans. On peut notamment observer plusieurs espèces de la faune canadienne incluant l’ours noir, l’orignal, le loup gris et le lynx du Canada au Refuge Pageau. Ces animaux sauvages orphelins, malades ou blessés sont soignés puis renvoyés dans leur habitat naturel. Envie de retracer l’histoire des coureurs des bois et de la drave? Trois arrêts s’imposent : le Fort-Témiscamingue, ancien poste de traite qui nous offre un véritable retour dans le temps grâce à l’exposition permanente Obadjiwan, le T.E. Draper, cet ancien remorqueur de bois nous fait revivre l’histoire du flottage du bois, et le Chantier Gédéon, une véritable reconstitution d’un camp de bûcherons des années 1930-1940.

L'Abitibi-Témiscamingue, au-delà des mythes

Lieu historique national Fort-Témiscamingue

On se fait dévorer par les mouches

Beaucoup pensent que l’Abitibi-Témiscamingue est le paradis des mouches et qu’ici, elles mangent les hommes. La réalité est qu’il n’y a pas plus de mouches dans cette région que dans les autres régions du Québec. Sachez qu’il n’y en a pas en ville comme ailleurs au Québec et qu’elles se trouvent principalement dans les forêts pendant quelques semaines à la fin juin.

Les mines ont envahi le paysage

Quand on pense à l’Abitibi-Témiscamingue, la première chose qui nous vient en tête sont les mines. Elles sont effectivement bien présentes, mais les grands espaces le sont tout autant! Comptant quelque 22 000 lacs et rivières, une forêt boréale au nord et mixte au sud, la région est un immense terrain de jeux naturel pour tout amateur de sport et de plein air. Parmi ses incontournables, on compte le parc national Aiguebelle, véritable joyau de la région. En randonnée, en canot ou lors d’activités découvertes, ce parc offre des paysages fabuleux. Vous ne voudrez pas passer à côté du sentier La Traverse qui survole le lac La Haie pour nous faire découvrir des coussins volcaniques vieux de 2,7 milliards d’années. Quant à lui, le parc national d’Opémican est LE paradis pour vos activités nautiques. Sur l’eau, vous apprécierez certainement l’immensité de ce territoire unique en parcourant les mêmes chemins qu’ont parcourus les Anichinabés.

TQ Mathieu Dupuis

Une chose est certaine : l’Abitibi-Témiscamingue détient la formule parfaite pour s’évader en nature loin des foules et décrocher du brouhaha quotidien. Un petit coin de paradis québécois à découvrir absolument!